Le numérique est devenu l’infrastructure vitale de notre époque : économie, éducation, santé, culture, sécurité… Rien ne fonctionne sans lui. Et pourtant, l’Europe – et la France en particulier – reste en situation de dépendance technologique critique.
Ce n’est ni un manque d’innovation, ni un défaut d’ingénierie. Nos talents sont reconnus, nos start-ups financées, nos initiatives nombreuses. Mais il manque une chose essentielle : un marché intérieur exigeant, structurant et stratégique, notamment porté par les achats publics.
Car derrière les promesses des solutions globales se cache une réalité : la centralisation numérique a un coût politique, économique et démocratique.
Avec la crise du COVID, chacun a constaté notre dépendance à des outils numériques étrangers, performants, oui, mais contrôlés par des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Les lois extraterritoriales comme le Cloud Act ou le Patriot Act le rappellent brutalement. Si les données sont la ressource du XXIe siècle, alors celles qui quittent notre sol nous échappent. Et avec elles, nos capacités à décider, à protéger, à innover librement.
C’est cette dépendance silencieuse qui fait de nous les colonies numériques de demain.
Résister, c’est bâtir une alternative
Heureusement, les lignes bougent. Le RGPD est un premier signal fort d’une vision européenne de la donnée. Et des alternatives crédibles émergent, en France et en Europe, portées par une autre ambition : la reconquête de notre souveraineté numérique.
C’est cette ambition que nous portons avec Inspeere.
Nous croyons qu’il est possible de concevoir des solutions qui ne sacrifient ni la performance, ni la sécurité, ni la souveraineté. C’est pourquoi nous avons conçu DATIS : une solution de sauvegarde souveraine, décentralisée, indépendante par construction. Une technologie qui permet aux organisations de garder l’autorité sur leurs données, en toutes circonstances.
Une cause à défendre, une volonté à bâtir
Ce combat ne sera pas gagné par la technique seule. Il exige une volonté politique, une conscience culturelle, et un choix collectif. Il faudra que les décideurs, les acheteurs, les citoyens, comprennent que la souveraineté numérique ne se décrète pas : elle se construit, elle se choisit, elle se finance. C’est pourquoi nous avons choisi, chez Inspeere, de faire partie de ceux qui défendent cette cause. Aux côtés de ceux qui, comme #PlayFrance, veulent que l’Europe devienne aussi puissante numériquement qu’elle l’est culturellement.
Et un jour, qui sait, que d’autres nous envient notre cloud souverain, notre indépendance technologique, notre liberté numérique.
Comme l’a dit Octave Klaba :
« C’est un combat. Nous le continuerons. Et nous le gagnerons. Ensemble. »
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